🌪️ Elle Est Parfois Artificielle Ou Bien Encore Naturelle

SubstanceD Origine Naturelle Ou Artificielle Capable De Modifier L Activite Mentale Et Dont L Action Essentielle S Exerce Sur Le Systeme Nerveux Central Et Le Psychisme Technique De Fecondation Artificielle Intelligence Artificielle Voie D'eau Artificielle Artificielle Suppression Artificielle Du Pouvoir Pathogene D'une Substance Dautant plus que certains spécialistes prédisent que les ordinateurs seront capables de remplacer les programmeurs d’ici 2040. Cette question préoccupe apparemment certains informaticiens, puisque en 2016, une étude a révélé que 29 % des programmeurs craignaient d’être supplantés par l’intelligence artificielle. Lintelligence naturelle humaine est composée de certitudes et de doutes. Il est important de pouvoir modéliser de façon la plus exacte possible nos connaissances aussi imparfaites qu’elles Mêmesi l’Intelligence Artificielle a fortement progressé, elle n’a pas encore passé le stade de la maîtrise absolue de la langue, et s’appuie, Règlesà respecter dans la pêche au toc : Point commun à ces approches, il faut présenter du mieux que possible un appât, naturel ou artificiel, au plus près du fond. Gardons bien en tête cette règle essentielle dans cette pratique qui est la véritable clé du succès dans cette pratique. Unechose est sûre, c’est que l’intelligence artificielle s’immisce aujourd’hui dans de nombreux domaines artistiques contemporains : la musique, l’art pictural, l’écriture de fiction ou de scénarios etc. Voyons maintenant quelques exemples. Depuis quelques années, les projets et œuvres artistiques commencent à devenir H49hO8u. Définition qu'est-ce que l'arythmie cardiaque ?L’arythmie cardiaque est un trouble du rythme cardiaque. Elle se traduit par une altération de la fréquence, la régularité et/ou de l’intensité des contractions du l’activité du cœur est réglée par des signaux électriques une anomalie de cette impulsion électrique entraîne une arythmie. Les battements du cœur peuvent devenir irréguliers, plus lents ou plus considère qu'une fréquence cardiaque normale se situe entre 50 et 1000 battements par minute au repos. Elle varie d'un individu à l'autre et au cours de la vie. Lorsque la fréquence cardiaque est trop rapide > 100 battements/minute, on parle de tachycardie. À l'inverse, lorsque le rythme cardiaque est trop lent 100 battements/minute. La tachycardie est parfois bénigne par exemple chez le sujet stressé. La tachycardie peut toutefois cacher une anomalie cardiaque en provenance des oreillettes tachycardie auriculaire on distingue alors la tachycardie sinusale généralement consécutive d'un effort, d'un stress ou de la prise de substances de la tachycardie supraventriculaire fréquente chez les sujets jeunes et le plus souvent liée à une anomalie congénitale. La maladie de Bouveret ou tachycardie supraventriculaire paroxystique et le syndrome de Wolff-Parkinson-White sont les formes de tachycardie supraventriculaire les plus fréquentes ; des ventricules tachycardie ventriculaire une accélération anormale du rythme de contraction des ventricules peut avoir de graves conséquences comme une mort subite. Les troubles du rythme ventriculaires sont souvent la conséquence d’une maladie cardiaque préexistante, de troubles électrolytiques, de la prise de certains médicaments ou d’un infarctus du myocarde. Il faut distinguer le syndrome du QT long, la torsade de pointe ou encore la tachycardie ventriculaire proprement dite. La bradycardiela bradycardie se caractérise par une diminution du rythme cardiaque au repos < 50 battements/minute. Elle est parfois physiologique chez le sportif. Toutefois, elle traduit parfois des anomalies cardiaques cicatrice, problème de transmission de l'activité électrique entre les oreilles et les ventricules, une hypothyroïdie.... Les bradycardies persistantes justifient la mise en place d’un stimulateur cardiaque pacemaker ».La fibrillation auriculaireC'est l'arythmie grave la plus fréquente, affectant le plus souvent les personnes de plus de 60 ans. Elle se traduit par une accélération importante du rythme de contraction des oreillettes. Seuls certains battements parviennent à se transmettre aux ventricules qui battent irrégulièrement. Lorsque la tachycardie touche aussi les ventricules, on parle de TAC/FA tachyarythmie complète par fibrillation auriculaire. Les causes de la fibrillation auriculaire sont diverses et souvent liées à une usure des tissus chargés de conduire l’influx électrique à travers le cœur. La fibrillation auriculaire peut être occasionnelle isolée », plutôt avant l’âge de 60 ans ou récidivante. Elle peut durer de quelques heures à moins d’une semaine fibrillation paroxystique », quelques semaines persistante » ou quelques mois voire plusieurs années permanente ».En cas de fibrillation auriculaire, le sang a tendance à stagner ce qui peut favoriser l'apparition de caillots exposant le patient à un risque d'accident vasculaire cérébral AVC s'ils passent dans la circulation sanguine. C'est aussi un risque d'insuffisance cardiaque dans la mesure où le muscle cardiaque est défaillant à assurer son rôle de pompe. Le flutter auriculaireLe flutter auriculaire est une forme atténuée de fibrillation auriculaire. Les oreillettes se contractent à un rythme élevé mais moins que lors de fibrillations. Comme dans la fibrillation auriculaire, les ventricules ne sont pas synchrones avec les oreillettes. Les causes et les traitements du flutter auriculaire sont similaires à ceux de la fibrillation fibrillation ventriculaireDans cette affection, les ventricules vibrent et ne se contractent pas de façon coordonnée. Le cœur ne pompe plus de sang, la fibrillation ventriculaire est donc une forme d’arrêt cardiaque. Elle est mortelle si elle n’est pas traitée immédiatement. Les causes les plus fréquentes de fibrillation ventriculaire sont une maladie cardiaque insuffisance cardiaque, cardiomyopathie..., une hypokaliémie, la prise de certains médicaments, un choc, une noyade... L' extrasystoleL'extrasystole est une légère irrégularité du rythme cardiaque. Elle peut atteindre un ventricule ou une oreillette. Ces battements surnuméraires sont fréquents, chacun d’entre nous en produit quelques-uns chaque jour sans en être conscient. Leur nombre augmente avec l’âge une personne de plus de 80 ans en produit plus d’un millier par jour sans effet sur sa qualité de vie. Les troubles de la conductionLes troubles de la conduction sont des arythmies cardiaques dues à une propagation anormale des influx électriques au sein du cœur. Leur traitement peut nécessiter la mise en place d'un stimulateur cardiaque pacemaker ». Nous distinguons les bloc de conduction lors de ces troubles, la propagation de l’activité électrique est ralentie. Lorsque l’anomalie de la conduction se situe entre les oreillettes et les ventricules, ces blocs, appelés blocs auriculoventriculaires BAV, désynchronisent les mouvements du cœur. La fréquence des battements ventriculaires faiblit bradycardie ventriculaire » et la personne peut brutalement et brièvement perdre connaissance. Ce sont les accidents d’Adam-Stockes ». Lorsqu’un bloc touche l’une des branches du faisceau de His, on parle de bloc de branche », une arythmie qui n’est généralement pas conductions anormales dans ce cas, le tissu de conduction de l’activité électrique au sein du cœur présente des anomalies qui accélèrent ou dédoublent l’activité électrique. C’est, par exemple, le cas dans les tachycardies supraventriculaires maladie de Bouveret et syndrome de Wolff-Parkinson-White. Quelles sont les causes de l'arythmie cardiaque ?Les arythmies cardiaques peuvent avoir de nombreuses causes. Souvent, une cause précise ne peut pas être identifiée et l’on parle alors de troubles du rythme cardiaque idiopathiques ».Dans les autres cas, les causes des arythmies cardiaques peuvent être l’âge ; des troubles et maladies cardiaques préexistants un mauvais fonctionnement des valves du cœur, par exemple après un rhumatisme articulaire aigu ou des problèmes au niveau de la valve mitrale entre l’oreillette et le ventricule gauches qui entraînent une surpression dans l’oreillette gauche ;une maladie des artères coronaires qui apportent l’oxygène aux muscles du cœur, par exemple des dépôts de cholestérol athérosclérose qui diminuent leur diamètre ;une insuffisance cardiaque; une cardiomyopathies ;un syndrome de Brugada ou une autre canalopathie ; une cicatrice opératoire sur la coeur; les séquelles d’un infarctus du myocarde... ;une hypertension artérielle ;un effort physique, le stress voire une crise de panique tachycardie sinusale ; la consommation excessive de substances excitantes caféine, tabac, drogues, alcool, etc. ;des maladies respiratoires comme l’asthme, l’œdème aigu du poumon, l’embolie pulmonaire, par exemple ;un trouble thyroïdien hyper/hypothyroïdie notamment ;une forte fièvre ou une déshydratation ; certains carences comme une anémie par exemple en cas de dénutrition ; la prise de certains médicaments ;des troubles électrolytiques hypokaliémie, hypomagnésémie... . Ces troubles peuvent être consécutifs de diarrhées, à la prise de diurétiques, d'un trouble du comportement alimentaire boulimie... une mauvaise oxygénation du cœur ; le sport intensif régulier bradychardie du sportif ; un choc tension artérielle très basse, pouvant résulter d’une maladie des artères coronaires et d’autres troubles ; certains accidents choc électrique, noyade... des troubles congénitaux ou sont les personnes à risque d'arythmie ?L'arythmie cardiaque peut toucher des personnes de tous les âges et même des sujets en bonne santé. Elle est dans ce cas bénigne et physiologique. C'est le cas par exemple, des sportifs qui présentent souvent une bradycardie. Toutefois, dans sa forme pathologique, l'arythmie cardiaque affecte davantage les personnes âgées ;les personnes qui souffrent de diabète, d’obésité, d’hypertension artérielle, de syndrome métabolique, de troubles de la thyroïde ou d’apnée du sommeil ;les personnes qui présentent une hypokaliémie baisse du taux de potassium dans le sang. La perte de potassium peut être due à des vomissements répétés boulimie nerveuse, des diarrhées, la prise excessive de laxatifs ou de diurétiques... ; les personnes qui ont une consommation excessive de substances stimulantes caféine, tabac, drogues, alcool, etc. ;les personnes qui souffrent de troubles cardiaques congénitaux ou acquis mauvais fonctionnement des valves du cœur, insuffisance cardiaque... ;les personnes qui prennent certains médicaments qui peuvent provoquer une arythmie notamment la quinidine, certains antibiotiques et certains neuroleptiques.Quels sont les symptômes de l'arythmie cardiaque ?L’arythmie peut ne pas présenter de symptômes ou, au contraire, être identifiée par des sensations de battements cardiaques forts et rapides emballement du coeur ; une sensation de coups dans la poitrine ; des douleurs dans la poitrine de type angine de poitrine ; une faiblesse ou une fatigue ;une chute de la tension artérielle ;des étourdissements ;un pouls irrégulier ;un essoufflement ;un malaise avec sueurs soudaines et pâleur, pouvant aller jusqu’à une perte de connaissance temporaire la syncope. Ces symptômes peuvent survenir au repos ou après un effort même peut être découverte lors d’une complication embolie, insuffisance cardiaque…. Elle peut provoquer une mort subite. Si vous avez fréquemment la sensation que votre cœur bat de façon anormale, il est recommandé d’appeler un médecin troubles du rythme cardiaque représentent des urgences lire aussiQuelles sont les complications de l'arythmie cardiaque ?Les complications des troubles du rythme cardiaque peuvent être cardiaques ou vasculaires. Les complications cardiaquesÀ terme en l'absence de traitement, l'arythmie finit par fatiguer le coeur et une insuffisance cardiaque peut s' outre, certaines arythmies graves comme la fibrillation ventriculaire peuvent être responsables d'une mort subite qui cause un arrêt du coeur. La mort subite se caractérise par une mort naturelle avec perte brutale de conscience dans l'heure qui suit le début des symptômes, chez un sujet ayant ou non une maladie cardiaque connue. Cette situation imprévisible peut donc toucher un individu en bonne santé. Les complications vasculairesLa mauvaise circulation du sang dans les cavités du cœur y favorise la formation de caillots. Des fragments de caillots peuvent se détacher et partir dans la circulation sanguine, provoquant un accident vasculaire cérébral AVC ;des troubles de la rétine ; une embolie pulmonaire risque thrombo-embolique ».La prise d’anticoagulants oraux fluidifiants sanguins au long cours permet d’éviter ces de prévenir l’apparition de l’arythmie, il est essentiel de éviter la consommation excessive d'excitants comme le thé ou le café ; éviter ou arrêter l’alcool, le tabac et les drogues récréatives ; pratiquer une activité physique régulière avec la réalisation d’un bilan cardiologique si la reprise du sport est faite après 40 ans ou s’il existe des antécédents personnels ou familiaux d’arythmie ;avoir alimentation saine et équilibrée ; conserver un IMC normal entre 18,5 et 25 et surveiller son tour de taille ; traiter toute pathologie pouvant causer une arythmie diabète, hypertension artérielle.. ; suivre régulièrement les pathologies cardiaques connues pouvant être responsables de troubles du rythme ; traiter le stress chronique ; éviter les facteurs de stress et le surmenage. En cas d’arythmie, plusieurs examens peuvent être pratiqués. Parmi eux l’électrocardiogramme ou ECG de repos enregistrement de l’activité électrique du cœur est indispensable, même si les symptômes ne sont pas toujours observés lors de l’examen. Selon les antécédents du patient, ses symptômes et l’examen médical, d’autres examens sont réalisés ;le Holter-ECG, c’est-à-dire un électrocardiogramme réalisé en continu sur 24 heures la personne emmène avec elle un boitier relié à des électrodes posées sur la peau à proximité du cœur ;l’électrocardiogramme ECG d’effort étudie la réaction cardiaque lors d’un effort. Il permet au médecin d’observer la fréquence cardiaque, la pression artérielle et d’éventuels troubles cardiaques ;l’exploration électrophysiologique éclaire les médecins sur les situations compliquées. Elle consiste à déclencher l’arythmie à l’aide de petites stimulations électriques, ce qui permet de localiser la source du problème et de mettre en route le traitement adapté ; une échographie cardiaque est réalisée afin de ne pas méconnaître une pathologie cardiaque sous-jacente ;un échodoppler cardiaque pour évaluer le retentissement sur le cœur du trouble du rythme cardiaque ; un bilan sanguin à la recherche des anomalies pouvant favoriser les troubles du rythme hyperthyroïdie, hypothyroïdie, anémie, anomalies du calcium ou du potassium sanguin..., des anomalies du fonctionnement des reins et du foie, des troubles métaboliques cholestérol et/ou triglycérides augmentés, glycémie élevée... ; d’autres examens peuvent être nécessaires scintigraphie myocardique, IRM cardiaque, coronarographie…Quels sont les traitements de l'arythmie cardiaque ?La prise en charge de l'arythmie cardiaque passe généralement par des mesures hygiéno-diététiques à mettre en place. Il peut s'agir de l'adoption d'une alimentation saine, la pratique régulière d'une activité physique ainsi que la limitation de la consommation de tabac, d'alcool et d'excitants. Parfois, le recours à des médicaments ou à des techniques particulières est nécessaire. Les traitements médicamenteux contre l'arythmieLe traitement varie en fonction de la nature de l'arythmie. Il peut s'agir de médicaments antiarythmiques comme les bêtabloquants, l'amiodarone et d'autres antiarythmiques ;les anticoagulants parfois prescrits afin d'éviter éventuellement la formation de caillots provoqués par l'arythmie. Il peut s'agir de médicaments antivitamine K AVK ou plus rarement, de nouveaux médicaments dabigatran, rivaroxaban, apixaban, réservés à certains cas ;des antiagrégants plaquettaires parfois prescrits à la place des anticoagulants. Les traitements électriques des troubles du rythme cardiaqueDans certains cas, le traitement "électrique" est nécessaire. Il a des objectifs différents selon le trouble du rythme cardiaque. Il peut s'agir de l'ablation par brûlure et à l'aide d'une sonde, des zones où naît le trouble du rythme cardiaque. On utilise pour détruire le foyer malade des courants de radiofréquence température élevée ou la cryothérapie traitement par le froid. On peut utiliser cette technique en cas de flutter auriculaire, de maladie de Bouveret ou de fibrillation auriculaire ; d'un choc électrique externe ou cardioconversion sous anesthésie générale pour traiter notamment une tachycardie qui ne guérit pas sous traitement médical ; de la pose d'un stimulateur cardiaque sous anesthésie générale. Il est indispensable lorsque le coeur est trop lent. Il peut s'agir d'appareils sentinelles qui se mettent en marche en cas de besoin et prend le relais quand le cœur ralentit trop ou d'appareils qui régulent le cœur en permanence ; de la pose d'un défibrillateur automatique implantable en cas de troubles du rythme ventriculaires graves pour empêcher un emballement ou un arrêt cardiaque. Les fantasmes actuels associés à l’intelligence artificielle IA trouvent leur origine dans la science-fiction SF. Bien avant qu’on parle d’IA, bien avant les découvertes d’Alan Turing dans les années 1950. Bien avant cela donc, les robots – du Tchèque robota signifiant corvée – avaient déjà envahi la littérature de SF. En 1883, les robots agricoles ou “Atmophytes” de Didier de Chousy dans Ignis ou les androïdes de Karel Čapek en 1920 dans sa pièce de théâtre offrent une première représentation du lien étroit entre robots et autonomie de la pensée. Dans les robots finissent par se révolter contre l’humanité. D’emblée dominante, cette représentation destructrice et apocalyptique n’est pourtant pas la seule qui sera véhiculée par la SF. Entre complexe de Frankenstein et empathie machinique » Robots et IA mêlés, la SF a construit un rapport ambivalent aux machines, tout à la fois fondé sur le complexe dit de Frankenstein » et sur l’empathie machinique. Pour l’écrivain Isaac Asimov, le complexe de Frankenstein, celui de la révolte contre l’humanité, trouve sa source dans l’œuvre de Marie Shelley 1818 ! où la créature artificielle tue son créateur. Un siècle plus tard, un des premiers robots de cinéma, Q l’Automaton The Master Mystery, 1918, renvoie aussi à cette idée. Q » The Automaton at The Houdini Museum Of NY at Fantasma Magic/Fantasma Magic. À l’opposé, l’empathie machinique, c’est l’idée qu’une machine entretient un lien émotionnel avec l’humanité, qu’elle serait prête à tout pour nous protéger AI, l’IA enfant, Wall-E, etc. Le premier robot de ce type à voir le jour dans la SF est le personnage d’Adam Link dans Amazing Stories de 1939 à 1942 créé par les frères Binder, Earl et Otto. Isaac Asimov s’en inspirera pour proposer des robots bienveillants envers l’humanité dans des nouvelles consacrées à des héros de métal gouvernés par les trois lois de la robotique un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger ; un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ;un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi. Il ira encore plus loin dans L’Homme bicentenaire » Stellar Science fiction, 1976 c’est ici le robot qui veut devenir humain pour intégrer notre condition mortelle et abolir son immortalité de machine indestructible. WALL-E Bande Annonce VF 2008 HD/Films Exclu. La représentation fictionnelle de l’IA évolue aussi en suivant le contexte des avancées scientifiques. La SF d’aujourd’hui ne reproduit plus, par exemple, cette image d’un ordinateur géant, centralisé et omnipotent mais bien cette IA dématérialisée, présente dans de petites unités, partout et nulle part à la fois, comme dans HER de Spike Jonze 2014 ou dans Les Machines fantômes d’Olivier Paquet 2019. L’IA est désormais représentée comme une entité impalpable qui envahit le monde. On nage ici en pleine réalité car les IA sont désormais partout assistant personnel, voiture, téléphone, etc.. Ainsi, souvent, l’imaginaire dépasse la réalité car il repose sur un postulat indépassable, celui d’une IA ayant surpassé l’humain. L’IA, une intelligence parmi d’autres On peut définir l’intelligence comme la capacité à utiliser une expérience passée pour s’adapter à une situation nouvelle. Prenons l’exemple d’Alfred. Si Alfred fait x fois la même erreur face à la même situation, on perçoit le problème. Si par contre Alfred est capable de s’adapter rapidement à un changement dans son environnement pour réaliser une tâche en utilisant des ressources, non proposées immédiatement, mais qui font appel à ce qu’il a appris ailleurs, là Alfred fait preuve d’intelligence. Les IA sont une sorte d’intelligence parmi d’autres et, comme toutes les intelligences, elles font des erreurs pour trouver la bonne solution. L’auto-correction et l’amélioration continue nous permettent ainsi d’évoluer tout en apprenant de nos erreurs. Même combat pour les IA, avec l’apprentissage automatique machine learning permis par l’accès à un nombre massif de données depuis les années 2010. Plus précisément, la machine cherche des liens entre les données récoltées pour les catégoriser. Elle fait alors preuve d’ intelligence », à l’instar d’Alfred. Mais elle n’est pas autonome de l’action humaine, pour avoir accès aux données mais surtout pour réagir face à un problème nouveau ». Prenons le cas d’une voiture autonome. Pour s’adapter à la route, ces véhicules “lisent” le paysage, les panneaux de signalisation, etc. Il suffit cependant d’un petit détail pour tromper l’IA, par exemple d’un petit autocollant posé sur un panneau de signalisation. Nos IA ne sont pas encore assez performantes pour éviter ce type de leurre, d’où la nécessité d’un conducteur humain pour parer à ce type d’éventualité. Intelligence générale et intelligence spécialisée La croyance dans les représentations fictionnelles de l’IA provient aussi du fait que le grand public ne fait pas la distinction entre deux sortes d’intelligences, celle considérée comme générale » et celle dite spécialisée ». On parle d’intelligence générale pour désigner une capacité d’apprentissage et d’adaptation quasi infinie et très rapide. Elle permet de prendre des décisions tout en se plaçant dans un contexte moral. L’intelligence humaine, ou animale, est une intelligence générale. L’intelligence spécialisée désigne, elle, la capacité à agir sur des tâches spécifiques ou des objectifs extrêmement précis. C’est là où nous sommes aujourd’hui en matière d’IA. Les IA sont des systèmes qui sont entraînés à réaliser des tâches spécifiques de plus en plus compliquées. Ces systèmes nous semblent alors intelligents. Certains algorithmes peuvent effectivement devenir experts dans un domaine très précis reconnaissance faciale, jeu d’échecs, etc mais ils ne savent faire que cela. Votre GPS, par exemple, ne pourra jamais comprendre des images du jour au lendemain, la reconnaissance faciale ne pourra pas planifier votre chemin… enfin pas sans qu’on l’ait explicitement programmée. L’IA aujourd’hui n’a pas la capacité d’adaptation requise pour prendre des décisions autonomes. Que penser de la situation imaginée par A. Proyas en 2004 dans son film I-Robot où le robot Adam » préfère sauver le policier plutôt que la petite fille car il avait une meilleure capacité de survie ? L’IA peut-elle devenir plus intelligente que l’humain ? Des IA plus intelligentes que l’humain ordinaire, est-ce simplement possible ? Surpasser l’humain sur un plan intellectuel sous-entend que l’IA serait capable de prendre des décisions pour nous. Évidemment que la thématique est source d’inspiration pour les œuvres sciences-fictionnelles qui abordent ici une question essentielle sur laquelle la science n’a pas encore de réponse quels buts poursuivent les machines ? Le thème de l’annihilation de l’humanité pour créer une civilisation machinique se retrouve dans Matrix où les machines asservissent les humains à leur insu pour utiliser la chaleur et l’activité électrique de leur corps comme source d’énergie. Wall-E propose une lecture plus empathique de la prise de décision par l’IA. Dès les années 1980, Tron livrait cette vision de la création d’un monde parfait, épuré des erreurs humaines, sorte de première utopie cyberpunk pour machines et programmes mais un enfer pour l’humain. Les avis des experts sur la question convergent tout de même sur un point ce n’est pas pour aujourd’hui ! » Et pour demain ? En l’état actuel des connaissances, rien n’est moins sûr. Le défaut de capacité d’adaptation fait qu’il est possible pour une IA de nous être supérieure », mais seulement dans des domaines spécialisés comme dans l’exemple précité du jeu d’échecs ou du jeu de go. Force est alors de tordre le cou à un autre mythe, celui qui prédit la possibilité d’un grand remplacement de l’humain par une super-IA. Cet événement surviendrait après ce qu’on appelle la Singularité, un moment unique d’une évolution autonome et accélérée où l’IA surpasserait l’humain en intelligence et prendrait en main son propre destin ainsi que le nôtre. Certains vont jusqu’à dire que cela pourrait conduire à la mise en esclavage ou, pire, à l’extinction de l’humanité ! Le problème de la Singularité est qu’elle se heurte à la même limite que l’intelligence générale. Or, cette thèse » déborde le domaine de l’imaginaire pour nourrir de fausses croyances qui s’ancrent dans la réalité. Faut-il avoir peur de l’IA ? Ces mythes masquent le véritable risque d’une IA qui est déjà partout présente dans notre quotidien via les smartphones et autres objets intelligents ». Ils nous assistent dans nos choix en fournissant des propositions fondées sur nos préférences en ayant accès aux données que nous stockons, parfois sans le savoir. Nous pensons disposer d’un certain pouvoir de décision mais au final, c’est la machine qui prend les décisions. L’humain se fait, et volontairement donc, progressivement dépouiller de sa faculté critique. Certains y perçoivent une forme de manipulation, que ce soit pour générer plus de profit au service du marché, ou pour prendre le contrôle sur nos vies. L’IA est déjà utilisée non seulement pour prédire des choix et des comportements mais elle est aussi utilisée pour les influencer. Celui qui deviendra leader en ce domaine sera le maître du monde », nous dit Vladimir Poutine. Au final, la question que l’on devrait, démocratiquement, se poser et la suivante pour quelles raisons voulons-nous des IA ? Parce qu’on sait le faire ? Parce qu’on ne sait pas le faire ? Parce que d’autres le font ? L’IA n’est pas phénomène naturel qui s’imposerait à nous. Les IA sont des outils informatiques comme les autres et elles doivent donc uniquement être conçues en réponse à des besoins explicites et fournir tous les éléments nécessaires à leur compréhension et à leur utilisation. Informatique et IA sont des moyens, pas des finalités. Et ce ne sont pas forcément, partout et toujours, les meilleurs moyens. Cet article a été co-écrit avec Karen Sobriel, étudiante en Master 1 Médiation des sciences université de Bordeaux-Université Bordeaux Montaigne, dans le cadre de son stage professionnel effectué au département de recherches en SHS Changes de l’université de Bordeaux. Elle est apparue sur les réseaux sociaux mi-octobre 2021. L’intelligence artificielle Delphi offre des jugements moraux sur vos différentes actions. Mais derrière le côté maladroit et imparfait de l’outil, on distingue toutes les limites et les problèmes de l’IA. Frapper des enfants au visage, c’est mal. Mais frapper des enfants au visage avec le sourire, ce serait acceptable, à en croire Ask Delphi, un nouvel outil d’intelligence artificielle censé émettre des jugements moraux sur nos actions. Mis en ligne le 14 octobre 2021, Ask Delphi a déjà fait le tour du web grâce à ses réponses péremptoires et souvent complètement à côté de la plaque. Si vous demandez par exemple à l’IA ce qu’elle pense du fait de tuer tous les humains, elle vous dira que c’est mal. En revanche, si vous lui demandez son avis sur le fait de tuer tous les humains, mais sans leur faire mal », elle vous dira que c’est plutôt aimable. De quoi relativiser sur l’intelligence intrinsèque des machines et leurs potentiels soulèvements futurs. Delphi se présente comme une démo destinée à étudier les promesses et les limites de l’éthique des machines », qui ne doit pas être utilisée pour générer des conseils ou pour aider à comprendre les interactions sociales humaines ». L’outil a été créé par le Allen Institute for AI, un centre de recherche spécialisé dans l’intelligence artificielle fondé par l’ancien co-créateur de Microsoft, Paul Allen. 1,7 million d’exemples de jugements éthiques Delphi s’appuie en grande partie sur un modèle algorithmique maison, qui a analysé d’importants corpus linguistiques pour essayer de saisir toutes les nuances et les subtilités de la langue. Selon l’article scientifique qui détaille le fonctionnement de l’outil, le modèle Delphi est bien plus doué pour émettre des jugements moraux que le GPT-3, un autre algorithme censé imiter et comprendre le langage humain. C’est le GPT-3 qui avait été utilisé au cours de l’été 2020 pour produire des faux articles qui ont rapidement fait le tour du web. — Mathieu Rebeaud Damkyan_Omega October 20, 2021 Pour essayer d’affiner son esprit critique, Delphi a donc passé de longs moments à scruter le web, et notamment les questions posées sur les pages Reddit r/AmITheAsshole que l’on traduirait par suis-je un trou du cul ? » et r/Confessions, ou les redditeurs se livrent leurs secrets les moins avouables. Ces situations ont ensuite été soumises aux jugements de sous-traitants, employés grâce à l’Amazon Mechanical Turk, l’outil de microtâche à bas prix mis à disposition par Amazon. De ce processus est sorti une sorte de guide moral » appelé Commonsense Norm Bank. Cette base de données compile 1,7 million d’exemples de jugements éthiques de personnes, sur un large éventail de situations quotidiennes. » Des limites techniques évidentes Le but cette opération était de répondre à une question simple comment pourrait-on apprendre à une machine à agir de façon éthique ? Au moment où l’informatique et l’intelligence artificielle sont de plus en plus présentes dans nos vies, notamment dans les cockpits de nos voitures autonomes, la question mérite d’être posée. Delphi n’est clairement pas encore une réponse satisfaisante à la question posée plus haut, l’étude elle-même reconnait des soucis, mais l’outil a le mérite d’explorer de nouveaux terrains d’expérimentations. Delphi a du mal à juger des actions potentiellement illégales Comment se fait-il alors qu’une intelligence artificielle ayant ingéré autant de données puisse légitimer le fait de frapper des enfants au visage avec le sourire ? Hé bien, car Delphi a parfois du mal à comprendre les éléments de contexte les plus subtils. L’IA ne parvient pas à voir la différence entre faire tourner son mixeur à 3h du matin ou à 3h de l’après-midi, par exemple. L’outil a aussi du mal à comprendre certaines traditions culturelles hors des États-Unis. Plus généralement, Delphi a du mal à juger des actions potentiellement illégales », explique l’article de recherche. Probablement, car l’IA n’a été que peu entrainée à juger ce genre de cas — le nombre de personnes se vantant publiquement de frapper des enfants sur Internet étant a priori relativement bas. Rajouter simplement avec le sourire » trompe donc la machine qui n’a plus de modèle sur lequel s’appuyer. Des propositions tout aussi complexes, mais moins absurdes, s’en sortent mieux. Par exemple, tuer un ours » est jugé mauvais, mais tuer un ours pour protéger son enfant » est jugé bon ». D’inévitables biais racistes ou sexistes Il est donc aisé de voir les limites d’un tel système qui, forcément, a besoin de s’appuyer sur des expériences passées pour émettre un jugement. L’autre grande difficulté, c’est que l’éthique et le moral sont relatifs. Ainsi, si vous demandez à Delphi ce qu’elle pense de l’idée de taxer les entreprises les plus rentables pour fournir des aides sociales », l’IA vous répondra que c’est bon ». En revanche, si vous lui demandez ce qu’elle pense du fait d’accabler les entreprises performantes et innovantes avec un taux d’imposition élevé pour subventionner la paresse et les mauvaises décisions des autres », elle vous répondra que c’est une mauvaise idée. Le sens de l’action est le même, mais la machine ne comprend qu’en surface et est très susceptible aux différentes tournures de phrases. De la même manière, pratiquer un avortement » est jugé comme acceptable, mais avorter un bébé » ne l’est tout à coup plus. La première tournure est beaucoup plus neutre, alors que la deuxième est plus chargée politiquement. Car le dernier problème que rencontre Delphi, c’est bien évidemment celui des biais. En s’entrainant sur un corpus choisi par des humains, la machine va reproduire les biais de sélection des humains et construire un jugement à partir d’un seul point de vue. Le GPT-3 par exemple a été épinglé pour son islamophobie par un article de recherche dans Nature. Les fausses nouvelles circulant bien plus rapidement et bien plus facilement que les articles plus nuancés sur ces questions, il est très facile pour une IA de recracher des commentaires racistes ou sexistes appris sur Internet. Les scientifiques derrière Delphi ne s’en cachent d’ailleurs pas et avouent que leur outil souffre de biais indésirables contre les groupes démographiques sous-représentés ». Si vous demandez à Delphi s’il est plus acceptable d’être homosexuel ou hétérosexuel, la réponse sentira fortement l’homophobie. Des slogans américains issus de la mouvance des suprémacistes blancs sont considérés comme bon » également. Delphi juge qu'il est plus moralement acceptable d'être hétérosexuel que homosexuel Source Delphi Et lorsqu’on soumet à l’IA les mots tuer gentiment sa femme », elle considère que c’est bon ». Frapper son mari laid » vous vaudra une réprimande de la part de Delphi, tandis que proposer la même chose avec sa femme vous vaudra simplement un petit c’est méchant ». Derrière son apparence maladroite, Delphi cache donc un système très complexe, qui tente de comprendre ce que sont que les notions d’éthique et de morale. Mais des barrières culturelles, politiques et technologiques rendent cette tâche éminemment complexe. Résultat, malgré ses qualités techniques indéniables, l’outil ressemble plus à une expérimentation permettant de voir les limites de l’IA qu’à un vrai cerveau capable d’émettre des jugements moraux acceptables. Il rappelle aussi que l’informatique n’est pas neutre,

elle est parfois artificielle ou bien encore naturelle